Annie Girardot, au revoir Madame.
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PORTRAIT - La maladie d'Alzheimer a emporté la star la plus populaire du cinéma français des années 1970, vedette de Mourir d'aimer et de Docteur Françoise Gailland.
«Tu as le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre», avait dit Jean Cocteau à la jeune Annie Girardot, au temps où elle jouait La Machine à écrire à la Comédie-Française. Elle a pourtant failli suivre une autre voie: avant d'entrer au Conservatoire, elle avait commencé des études d'infirmière, interrompues par des problèmes de santé. Née à Paris en 1931, elle était fille d'une sage-femme qui l'a élevée seule, et l'a souvent laissée seule: «Ma mère courait les routes sans arrêt. Je faisais tout à la maison. J'ai toujours su me débrouiller, même à 10 ans… Je ne compte que sur moi», a-t-elle dit. Un lien très fort l'unira toujours à cette mère à la fois absente et fortement présente.
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L'actrice française en mai 1972, lors du festival de Cannes. Crédits photo: AFP